Plus qu’une simple publication, c’est un outil d’expression populaire, un espace ouvert à la parole de toutes et tous, en particulier de celles et ceux qu’on entend trop peu dans l’espace public.

Né de la volonté de faire vivre la démocratie au quotidien, il s’inscrit pleinement dans la mission d’éducation permanente portée par le GABS : éveiller l’esprit critique, encourager la participation citoyenne, renforcer le pouvoir d’agir des individus et des collectifs…

Le Poil traite de thématiques sociales, politiques, culturelles ou locales, toujours avec un regard citoyen.

Qu’il s’agisse de parler de logement, de mobilité, de discrimination, de précarité, de vieillesse, de santé mentale, de parentalité ou de démocratie, le magazine cherche à gratter là où ça gratte, à faire émerger les non-dits, à faire réfléchir et à susciter le débat.

Son ton est souvent libre, humoristique, piquant, mais toujours engagé et respectueux des vécus.

Chaque numéro du Poil est construit collectivement :
à travers des ateliers d’écriture, des rencontres, des interviews, des discussions de fond ou des coups de gueule, les habitant·e·s de la Basse-Sambre participent activement à la réflexion et à la réalisation du magazine.

Pas besoin d’être journaliste ou écrivain : ce qui compte, c’est ce que chacun·e a à dire. Le GABS accompagne les participant·e·s dans l’expression de leurs idées, de leurs vécus, de leurs points de vue. C’est un travail de co-construction où chaque voix trouve sa place.

Parce qu’il pique, gratte, chatouille ou fait rire, Le Poil dérange parfois, mais toujours pour inviter à penser autrement. Il veut stimuler la curiosité, l’esprit critique et l’engagement, sans prétention, mais avec sincérité.

C’est aussi un clin d’œil à celles et ceux qui, dans notre société, sont considérés comme « en trop », « hors norme », ou qu’on voudrait « épiler » du débat.

Le Poil leur tend le micro.